Quand on fait des présentations à la GamesCom, il n'est pas rare qu'on signe pour un jeu et qu'on nous en montre trois. Tant qu'à faire, si on vous tient... Mais ce n'est pas toujours des daubes qu'on essaye de vous refiler, parfois on tombe sur un truc intéressant comme Nuclear Union, un RPG post apo très rouge communiste.
1962, la baie des cochons. Inutile de vous en dire plus. 2012, Pobedograd (Victory City), URSS : ce qu'il reste de la population vit dans des bunkers sous l'ancien Moscou et s'organise pour découvrir ce qu'il se passe dans le monde. Vous, vous êtes un peu perdu, car vous étiez là, à Cuba en 1962, puis là, dans la banlieue de Pobedograd, en 2012. Entre les deux, vous ne savez pas trop... Probablement une histoire de trans-pérambulation d'antimatière pseudo-cosmique. Néanmoins, vous êtes soldat, votre mission pour obtenir certains documents secrets est un succès, il ne reste plus qu'à faire votre rapport, même si c'est 50 ans après. Seulement voilà, la Russie moderne s'avère bien hostile : mutant dans tous les sens, gangs divers se battant entre eux, etc. Sans oublier les anomalies (oui, comme dans STALKER).
Post-War never changes
Bonne ambiance pour ce RPG de Best Way, dont les mécanismes de jeu ne sont pas encore tout à fait établis. On peut compter sur du matériel réel ou prototype, des compagnons pour vous épauler dans votre quête, des puzzles en tout genre (une des anomalies présentées est un casse-tête gravitationnel que l'on pourra élucider pour gagner un artefact puissant) et pour le combat, un système de pause ou de ralenti comme dans Fallout 3. Puisque STALKER semble bien mal barré, je ne vais certainement pas cracher sur une alternative RPG, même si la réalisation reste basique pour l'instant.
Nuclear Union est prévu pour 2013 sur PC, ce qui laisse le temps aux développeurs de construire un gameplay solide sur un univers sympa. Enfin sympa... intéressant quoi. Je doute que la qualité finale soit du triple A, mais on peut espérer un bon RPG mature, si la 3e Guerre mondiale n'a pas eu lieu d'ici là.